Pourquoi il ne faut pas accepter la mise en place des services civiques dans nos établissements :
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La précarité incarnée
Les services civiques ne sont pas des contrats de travail, ils sont assimilés au service national. Ils ne peuvent s’étendre que sur une durée de 6 à 12 mois, non renouvelables. Ils ne bénéficient ni du droit de grève, ni du droit de retrait et ne cotisent pas à l’assurance chômage.
Retour au travail des mineurs des classes défavorisées
Ils sont proposés à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sans condition de diplôme ou de poursuite d’études. Ils n’incluent aucune formation. Exploiter un service civique, c’est ne pas employer un-e salarié-e alors qu’il y a actuellement 22,3 % de chômage en Guyane.
Acceptation de salaires inférieurs au seuil de pauvreté
Le salaire est de 580 euros mensuels pour un travail allant de 24 à 48h hebdomadaires (de 24 à 35h pour les mineurs).
Multifonction mais aucune formation
Les services civiques devaient être mis en place dans le secondaire, associés au décrochage scolaire MAIS comme ils n’ont AUCUNE mission précise, ils sont affectés, sans formation, à toutes les tâches où l’on manque de personnel.
STOP !
A la précarisation des jeunes !
Et à l’abaissement de la qualité des services publics !
SUD éducation Guyane,
le 5 janvier 2018
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