Absente et pas remplacée
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Sur le Maroni on se pose encore la question de l’égalité. Des enseignants en arrêt de travail ne sont une fois de plus non remplacés par manque de postes de remplaçants. Et lorsque l’on demande à l’administration la date à laquelle ces lacunes seront comblées on s’entend répondre que dans l’immédiat il est impossible de faire quoi que ce soit car l’IEN du Maroni n’est pas là et que de toute façon il n’y a pas de budget disponible, en ce début d’année, pour affecter des personnes sur ces postes. L’IEN est si important que ça pour prendre une mesure urgente ? Et si un(e) IEN se retrouve en arrêt de travail, je ne suis pas sûr qu’il(elle) ne soit pas remplacé(e). Mais c’est normal. Il vaut mieux avoir un chef avec peu de monde à diriger que d’avoir des enseignants devant les
élèves. Où sont les priorités en Guyane ? Cette situation d’enseignants non remplacés est vraiment inacceptable et démontre une fois de plus que la Guyane à ses particularités. Que l’administration arrête de nous faire croire que tout se passe de la même façon sur le littoral que sur les fleuves ! La Guyane a une démographie particulière, des besoins particuliers, il est temps de lui appliquer un plan d’urgence qui prendra enfin en compte son manque d’établissements scolaires, son manque de personnel, son manque d’adaptation de l’enseignement, son manque de moyens en formation qui donnerait à l’ensemble des populations guyanaises l’opportunité de poursuivre des études diversifiées est, de fait, d’accéder a des postes statutaires.
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