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Une petite piqûre de rappel pour ne pas oublier ce qui se trame dans les coulisses du monde sans jamais être relayé par les médias.
En 1994 les pays membres de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) ont signé l’A.G.C.S (Accord Général sur le Commerce des Services). La France a signé via le représentant de l’Europe à l’OMC : Pascal Lami délégué socialiste jamais élu ni mandaté par la population pour faire ce travail.
Cet accord prévoyait la libéralisation de tous les services des pays signataires à partir de 2005. Tous les services : y compris les services publics bien entendu… Nous sommes en 2007 et la machine est en route.
Pour arriver à leurs fins et faire engranger au privé les bénéfices juteux du système public les décideurs de l’OMC ont inventé une loi perverse : à l’avenir l’Etat devra financer toute entreprise privée à hauteur de ce qu’il donne au public. Par exemple : toutes les écoles privées vont bientôt pouvoir demander à l’Etat le même budget que celui de l’Education Nationale. Autant dire que l’Etat se trouvera alors incapable d’assumer une telle charge.
Dès lors, le but premier de l’Etat est donc de se débarrasser au plus vite des services publics.
On commence par écarter tout ce qui est périphérique : la blanchisserie dans les hôpitaux est confiée à des filières privées, de même que la maintenance de France Télécom et l’entretien des lignes d’EDF, l’entretien des voitures des facteurs à la Poste. Dans l’Education Nationale on fait passer les TOS aux régions et aux départements qui auront tout le loisir de confier leurs tâches au privé par la suite. Plus tard on décentralise les infirmières, les co-psy etc. Cette année, avec la modification du décret de 1950 relatif au temps de service des personnels on cherche à faire travailler les collègues plus d’heures afin de récupérer un maximum de postes et ainsi embaucher moins de professeurs. Au final, les professeurs seront aussi transférés aux régions matière par matière, à commencer par les profs de sport dont on a fermé le recrutement par concours pour l’année prochaine. Petit à petit c’est ainsi que tous les services publics sont lentement démantelés à notre insu.
Lorsque nous aurons été décentralisés les régions et les départements ne pourront assumer financièrement la charge de l’éducation car, elles aussi, devront financer le privé à hauteur du public. Dès lors les entrepreneurs privés se tailleront la part du lion dans un marché lucratif sur lequel ils lorgnent depuis longtemps.
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