Sud Education guyane rencontre le Recteur
par
Trop de blabla pas assez de blada.
Lors de cette rencontre, le Recteur a rappelé que la situation
n’est pas dramatique puisque la Guyane peut se prévaloir
d’un bon nombre d’atouts ; et « la république veut assumer
la spécificité de la Guyane »
Quelques petites choses à régler quand
même : mettre en place une « décélération »
du taux de contractuels (dans trois mois, la
loi sur la cohésion sociale apportera des éléments
de réponses à l’homogénéisation des
statuts), « privilégier le lien entre Rectorat,
Préfecture et Collectivités locales pour une
planification meilleure de l’Education en
Guyane avec l’aide de l’équipe éducative »
et veiller à garantir un standard minimum
(toit, eau, électricité) pour les enseignants
résidant sur le fleuve. Notez que le fleuve
est à l’avant-garde des préoccupations du
recteur, : « Le fleuve est à la Guyane ce que la Guyane
est à la France »
Tout va donc bien se passer !
Enfin, sur la question ultime et fondamentale de la libéralisation
de l’école, le recteur développera cela plutôt dans d’autres réunions
(attendez-vous donc à d’autres comptes-rendus riches en
réponses stériles).
Un scoop cependant : Notre ministre ne se situe pas du tout dans
cette ligne (on entend le démantèlement progressif de l’école publique
et républicaine au profit d’une gestion libérale de l’éducation).
« AU CONTRAIRE ! », nous répond notre nouveau chef.
Il croit d’ailleurs personnellement en la capacité des chefs d’établissement
à assumer leurs futures responsabilités.
Côté université, l’Etat s’engage à mettre en place un pôle universitaire
en partenariat avec les laboratoires locaux. Il semble qu’il y
ait des atouts énormes pour la Fac en Guyane car elle peut à la
fois s’appuyer sur un socle étatique et profiter d’un rayonnement
régional. Qui l’eût cru ?!
Nous nous sommes donc quittés sur l’engagement de M. le recteur de nous recevoir régulièrement (au moins 1 fois par trimestre)
plus, si besoin (mais, il n’y pas besoin apparemment puisque tout va bien). Nous sommes surtout d’avis de ne pas y remettre les pieds
sans une revendication précise. En effet, les personnels du collège Lise Ophion de Balata se sont mobilisés pour faire face à des
décisions arbitraires d’une hiérarchie toujours plus sourde et ceux de la Canopée, en assemblée générale, ont réagi aux énormes
difficultés qu’ils rencontrent, dues aux manques de moyens et de personnels.
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