En attendant notre affectation...
par
Vendredi 29 août 2008, il est 22h et nous, contractuels, n’avons ni notre affectation ni même la certitude d’avoir un emploi ! Nous attendons, en vain. Nous n’aurons la réponse que le lundi midi jour de la prérentrée… si, si, je vous assure. Bien entendu nous sommes tous tenus d’être dans nos établissements d’affectation ce jour là.
Certains d’entre nous devront trouver un appartement et faire un déménagement en un week-end parce qu’ils auront été mutés à 200 kilomètres de chez eux et, mardi matin, frais et dispo, ils auront une pêche d’enfer pour accueillir les élèves. D’autres, toujours en un week-end, devront revoir toute leur année parce qu’ils n’ont pas eu exactement l’affection souhaitée (plein temps au lieu d’un mi-temps, Physique chimie au lieu de Svt…) Et pour finir certains auront tout préparé consciencieusement pendant juillet-août... pour rien, ils n’ont pas eu de poste !
Mais bon, il parait que l’on ne doit rien dire, on devrait s’estimer heureux d’avoir un boulot.
Le plus surprenant dans cette histoire, c’est que ce fonctionnement est institutionnalisé : le groupe de travail pour l’affectation des contractuels a toujours eu lieu le vendredi soir, la veille de la rentrée. Et tout le monde trouve cela parfaitement normal. Cette aberration peut soit disant s’expliquer : on attend les dernières commissions d’appel des titulaires, les derniers désistements… mais pourquoi n’est-ce pas bouclé début juillet avant la fermeture du rectorat ?
Commentaires