Se syndiquer pour s’organiser collectivement
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A l’heure du chacun dans son coin et du « débrouille-toi tout seul », le fait de se syndiquer prend encore plus de sens. Il n’est pourtant pas si loin le temps où à l’Ecole Normale tout le monde connaissait celui qui n’était pas syndiqué. Aujourd’hui on connaît surtout les rares qui le revendiquent.
On pourrait dire que finalement cela ne changerait pas grand-chose si, au final, tout le monde se serrait les coudes dans les moments difficiles. C’est pour cette raison qu’à SUD éducation nous n’avons aucun problème avec les assemblées générales de personnels en lutte puisqu’elles permettent à toutes et à tous, syndiqués ou pas, d’être acteurs de l’action. Mais cette forme d’auto organisation spontanée n’est pas suffisante et rend nécessaire l’existence d’une forme permanente d’organisation : un syndicat.
Pour nous il est nécessaire d’être organisés et surtout de l’affirmer. Votre inspecteur ou votre chef d’établissement, quand il vous cherche des poux dans la tonsure, se moque bien de savoir si vous avez rempli un bulletin d’adhésion ou non. Ce qui importe, c’est de savoir quel est le rapport de force. Il faut donc lui faire sentir qu’il y en a un. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire d’affirmer que l’on n’est pas seul, que l’on est organisé et que si un petit chef vient vous chercher, des camarades seront là pour vous soutenir face à l’arbitraire.
Vous l’aurez compris pour SUD éducation Guyane un syndicat est avant tout un instrument de lutte et plus vous serez nombreux à nous rejoindre et plus nous serons offensifs !
Pour instaurer un rapport de force, plutôt que de faire des journées de grève sporadiques de 24H nous préconisons la grève générale reconductible comme moyen d’action quand elle est nécessaire.
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