On dérange ?
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En plus d’être inutile une partie de la hiérarchie fait tout pour se rendre nuisible. Quelques chefs d’établissement nous empêchent de diffuser nos journaux auprès des collègues.
Il y a celle qui nous dit : « Non ! Vous ne rentrerez pas dans mon établissement à moins de prendre rendez-vous avec moi pour que nous envisagions la possibilité que vous puissiez déposer vos journaux dans mon établissement ». Dixit le proviseur du lycée Félix Eboué. Peut-être est-ce là de la rancune. Il est vrai que nous avions déjà dénoncé les pressions qui avaient été faites sur les lycéenNEs lors du mouvement sur le CPE.
Il y a aussi celui qui nous dit : « donnez-moi vos journaux, je vais les déposer en salle des profs »... mais qui ne le fait pas. Dixit le principal de Grand Santi.
Que craignent-il ? Que les personnels décrètent l’autogestion et prennent la direction des établissements rien qu’à la lecture de notre journal ? C’est trop d’honneurs. Ne peuvent-ils pas simplement nous diaboliser tout en nous laissant informer nos collègues.
Il y a une chose qui est enseignée dans tous les établissements de Guyane et de Navarre ; la liberté d’expression est un des fondements de la république. Pourtant l’attitude de cette minorité de chefs d’établissements relève elle des régimes autoritaires.
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