Plus que jamais la lutte continue !
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Jamais le bruit des bottes n’a été aussi assourdissant… Le racisme quotidien et le racisme d’état se sont fait une place de plus en plus prépondérante dans nos sociétés, le responsable de tous les maux semble désigné par le haro médiatique : les étrangers… Qu’ils semblent loin les discours rappelant la richesse que procurent les migrations… C’est la stigmatisation et les discours xénophobes évoquant un hypothétique danger de l’immigration qui sont à l’honneur aujourd’hui.
Et cette rentrée comme chaque année, s’annonce pour certains-es de nos élèves très difficile. Ces élèves vont être de plus en plus vulnérables principalement du fait de leur origine. En effet comme chaque année les élèves étrangers présents dans nos établissements risquent de se heurter aux barrières administratives toujours plus importantes et qui chaque année se renforcent drastiquement. Ce début du mois de septembre a ainsi été marqué par la fermeture du CASNAV (voir article du journal) en charge d’accueillir les élèves étrangers primo-arrivants dans l’académie. Une fermeture qui a laissé sur le carreau pas moins de 300 familles (chiffres de la préfecture).
Une rentrée marquée également par la fermeture à la préfecture des bureaux en charge des demandeurs d’asile. L’état d’urgence sous le joug duquel se trouve aujourd’hui la France et les territoires d’outre-mer menace une nouvelle fois gravement outre les libertés individuelles, les sorties scolaires prévues cette année puisque les autorités en violation des législations internationales des droits de l’enfant continuent d’exiger des enfants des documents d’identité.
Des changements législatifs importants sont une nouvelle fois intervenus (les lois en matière de droit des étrangers sont celles qui ont subit le plus de modifications ces 10 dernières années).
C’est dans ce contexte toujours plus hostile aux migrant-es et de plus en plus ouvertement raciste, que nos mobilisations et nos luttes aux côtés de ces élèves au sein de nos établissements scolaires est essentielle. Seules nos résistances pourront enrayer cette machine d’exclusion – stigmatisation – expulsion qui se met aujourd’hui en place dans notre pays, en Europe et de plus en plus au sein de nos établissements…
Alors plus que jamais soyons solidaires et rejoignons les rangs des militant-es du RESF.
Pour plus d’informations : resf.guyane@gmail.com
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