Quand les formations du supérieur sont menacées en Guyane…
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Le 26 janvier, on a annoncé aux enseignants de la Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles littéraire la volonté du rectorat de fermer une des filières de 1ère année dès 2011 et d’ouvrir une CPES (classe passerelle vers les CPGE, réservée aux élèves issus des classes défavorisées) conjointement à une première année de CPGE. Cette création entraînerait la fermeture de la deuxième année dès la rentrée 2012 et donc l’impossibilité de passer des concours aux grandes écoles en Guyane. Ce projet s’est élaboré dans les méandres du rectorat en dépit des résultats probants obtenus par les élèves de ces classes : admissions aux grandes écoles, poursuite brillante d’études supérieures, promotion sociale. Dans ces classes, se sont retrouvés des élèves venus de toute la Guyane, issus de toutes les classes sociales. Alors qu’il est indispensable de maintenir des filières d’excellence en Guyane, on préfère réduire cette offre. Sans deuxième année sur le territoire guyanais, nos jeunes se verront dans l’obligation de partir pour achever leur préparation : autant dire que la possibilité de faire une classe préparatoire s’envole pour les élèves les plus méritants issus des classes les moins favorisées !
Incitons les élèves à s’inscrire dans les classes préparatoires de Guyane pour lutter contre un gouvernement qui ne cesse de brader l’enseignement dans notre département !
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