LA GUYANE N’A-T-ELLE PAS BESOIN DE TOU.TE.S SES DIPLOMÉ.ES ?

SUD éducation, UNEF, RESF, SNES-FSU, SNESUP-FSU, LDH, STEG-UTG, VIVA
samedi 16 mars 2019
par  Sud Éducation Guyane

Mercredi 20 mars 2019
Grève totale de l’Université de Guyane
Assemblée Générale - 9h00 - Amphi A puis Grande Marche

Pour l’égalité des droits à l’Université
• Stop aux arrestations d’étudiant.e.s et de lycéen.ne.s !
• Libération de tous les étudiant.e.s enfermé.e.s au CRA !
• Abandon de la hausse exorbitante des frais d’inscription à l’Université de 170 à 2 770 € la licence et de 243 à 3 550 € le master !
• Libre circulation de tous les jeunes scolarisés, notamment sur les barrages

Pour étudier dans de bonnes conditions :
• Plus de professeurs, plus de personnels administratifs
• Plus d’agents pour assurer la sécurité sur le campus
• Plus de salles informatiques avec des postes qui fonctionnent
• Ouverture d’un service d’impression et de reprographie
• Ouverture du Restaurant Universitaire le soir

Le Premier Ministre doit entendre les demandes des étudiants guyanais !


Stop aux arrestations et aux expulsions de lycéen-ne-s et d’étudiant-e-s en Guyane

En 2006, une mobilisation locale autour de deux lycéens et une lycénne menacé-e-s d’expulsion avait conduit la Préfecture à ne plus prendre ce genre de mesures. Le Réseau Éducation Sans Frontière Guyane était né. Depuis, les lycéen-ne-s comme les étudiant-e-s étranger-e-s circulaient librement et étudiaient en paix.

Dès la rentrée scolaire 2018 - 2019, une circulaire rectorale détériorait ce principe en excluant les lycéen-ne-s étranger-e-s sans papier des sorties scolaires. En Novembre 2018, une grève intersyndicale accompagnée d’un blocage du rectorat de Guyane durant 5 jours permis l’annulation de cette circulaire « hors la loi ».

Le Recteur recula certes mais le Préfet, lui, en avait décidé autrement. En effet, alors que jamais aucun-e lycéen-ne étranger-e sans papier n’avait été expulsé-e, nous assistons depuis plus d’un an et demi à des arrestations de lycéen-ne-s et d’étudiant-e-s en nombre, aux abords de l’université qui plus est.

Ils et elles sont fréquemment amené-e-s au Centre de Rétention Administrative et y séjournent parfois plus d’un mois. Des expulsions ont déjà eu lieu, certaines sont évitées de justesse grâce à la mobilisation de leurs camarades et des membres de RESF Guyane mais beaucoup sont toujours programmées.

La Préfecture joue double jeu, rassurante en audience face au RESF local, intraitable sur le terrain.

La Fédération Sud Éducation
- demande l’arrêt immédiat des arrestations des jeunes lycéen-ne-s et étudiant-e-s.
- exige le rétablissement des principes de liberté de circulation sans restriction aucune, et de liberté d’étudier dans des conditions décentes.

Fédération SUD éducation,
le 15 mars 2019


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Brèves

20 mars - Grève totale à l’Université de Guyane

samedi 16 mars 2019

Assemblée Générale - 9h00 - Amphi A
puis Grande Marche

A l’appel de plusieurs organisations :
SUD éducation, UNEF, RESF, SNES-FSU, SNESUP-FSU, LDH, STEG-UTG, VIVA

Les élèves étrangers pendant les vacances

vendredi 11 juin 2010

Les vacances scolaires sont propices aux arrestations des jeunes majeurs étrangers dont la situation scolaire n’est pas toujours claire. Il est important que les élèves partent en vacances avec une preuve de leur inscription pour l’année prochaine. Ils doivent en garder une copie sur eux en permanence. Dites-leur !

Si vous êtes informé qu’un élève est arrêté, vous pouvez appeler le numéro d’urgence RESF : 0694-26-90-90 pendant tout l’été.

Rasemblement pour Kelly

mercredi 12 mai 2010

Nous nous sommes retrouvés à une trentaine de personnes devant
la Préfecture mercredi 12 mai. Toutes les organisations signataires étaient
représentées.
Malgré notre insistance et le nombre d’associations représentées, nous
n’avons pas été reçus en Préfecture.
Nous continuons à nous mobiliser pour obtenir le retour de Kelly.

APPEL DE CAYENNE : Demande au Gouvernement Français pour la communauté haïtienne

jeudi 28 janvier 2010

A la suite du séisme qui a eu lieu en Haïti, la communauté haïtienne de France et en particulier de Guyane se trouve dans une situation catastrophique. Les Haïtiens ne sont plus en mesure de prouver leur état-civil et n’ont aucun espoir de satisfaire aux exigences en vigueur pour leur régularisation.

Face à cette situation humanitaire dramatique, nous demandons au Gouvernement Français :

- une régularisation exceptionnelle et durable de tous les Haïtiens présents sur le territoire français,
- le regroupement familial exceptionnel pour les proches, tout particulièrement enfants et personnes âgées en danger en Haïti alors qu’ils ont de la famille sur le territoire français,
- des mesures spécifiques pour la prise en charge des enfants de Guyane devenus orphelins,
- l’abandon des exigences administratives en matière d’état-civil devenues impossibles à satisfaire,
- des moyens supplémentaires humains et financiers pour gérer la situation à la Préfecture de la Guyane.

La Guyane a déjà su accueillir les Martiniquais victimes de La Montagne Pelée et les Hmongs par exemple. Nous demandons maintenant, avec le soutien de l’Union Européenne, un plan de développement pour la Guyane, intégrant la communauté haïtienne et incluant l’éducation, la formation, le logement, la santé et le travail.

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.

Signer la pétition