QUE FAISONS-NOUS ?
par

Pour soutenir les élèves dans le cadre de la vie scolaire :
A. Des permanences dans les lycées : pour
aider les élèves à constituer leur dossier de
demande de régularisation, des bénévoles
les accueillent.
B. Des aides entre les établissements : pour
apporter des informations et des expertises,
des membres du Réseau passent dans les
établissements.
C. Une permanence juridique de la LDH
(Ligue des Droits de l’Homme) : à la maison
des associations, le jeudi après-midi (16h-
18h), des élèves sont reçus et conseillés.
D. Un arrêt des reconduites à la frontière :
un engagement a été obtenu auprès de la
Préfecture, en collaboration avec le Rectorat,
de ne pas renvoyer d’élèves dans leur
pays, en cours de cycle.
Pour soutenir les parents ayant des enfants scolarisés :
A. Des parents retenus au Centre de
rétention : dans la mesure où le Réseau
en est informé, il s’efforce de
faire libérer des parents d’enfants scolarisés
pour ne pas séparer les familles.
B. Des parents régularisés : des parents
d’enfants scolarisés ont obtenu
un titre de séjour grâce à la mobilisation
du Réseau pour une stabilité des
enfants.
Pour intervenir auprès de la Préfecture :
A. Obtenir un meilleur accueil des élèves :
des bénévoles ont accompagné des élèves
aux journées d’accueil spécifique des lycéens
à la Préfecture pour les soutenir et
intervenir sur les dysfonctionnements, obtenir
des rendez-vous supplémentaires, etc.
B. Obtenir des informations sur des points
particuliers : des membres du Réseau cherchent
à connaître l’existence de moyens légaux
pour faire vivre comme les autres les
élèves sans-papiers : par exemple les faire
participer à des voyages scolaires.
Pour élaborer un projet politique à long terme :
A. Des contacts avec le Rectorat, avec les
collectivités territoriales pour une cohérence
de la politique éducative : les membres
du Réseau veulent éviter « le gâchis »
que représente la formation d’élèves voués
légalement à l’expulsion.
B. Des informations pour lutter contre les
préjugés : tous les bénévoles cherchent à rétablir
la vérité sur les idées reçues : par
exemple, un enfant né sur le territoire de la
Guyane n’est pas pour autant Français de
plein droit !
C. Des diffusions d’informations dans la
presse : nous faisons connaître les actions
du Réseau, les prises de position.
Pour mettre en place des partenariats :
A. Avec la Cimade : Cette association nous
dispense des formations juridiques sur les
démarches pour l’accès à la régularisation,
à la nationalité et aux voies de recours, met
en place des projets : une exposition photos
sur les Centres de rétention, un concours,
etc.
B. Avec le GISTI (Groupe d’Information et
de Soutien aux Immigrés) : des informations
juridiques nous ont été données et une aide
constante offerte par le biais d’une liste de
diffusion « Migrants Guyane ».
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