UN RÉSEAU ?
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Le Réseau est constitué d’enseignants, de syndicats (SGEN-CDTG-CFDT, SNUIPP, SNUEP, STEGUTG, l’union syndicale SOLIDAIRES, etc.), de conseillers d’orientation, de la section de Cayenne de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), d’associations de parents d’élèves, des associations d’aide aux immigrés (CIMADE, GISTI, Association de Défense des Droits Humains dans l’ Immigration), de parrains (personnalités civiles ou politiques), de partis politiques (Les Verts-Guyane), d’organisations politiques (Alternative Libertaire Guyane) et de toute personne volontaire désirant aider les jeunes scolarisés pour qu’ils obtiennent des papiers afin qu’ils puissent poursuivre leurs études en
toute légalité et sérénité au sein de leurs familles.
Le Réseau n’est constitué que de bénévoles d’horizons différents qui œuvrent chacun à leur niveau.
UN RÉSEAU POUR QUI ?
Élèves de collèges et lycées, étrangers ou nés en Guyane sans papiers, élèves voulant aller en apprentissage, élèves qui sont séparés de leur famille car les parents sont expulsés et qui vivent dans la peur de l’être à leur tour que nous aidons à entrer dans la légalité.
Ils étudient en Guyane depuis plusieurs années.
Après avoir suivi les classes de collège, ils préparent un CAP, un BEP, un BAC professionnel, technologique ou général. Certains sont dans des filières prestigieuses mises récemment en place en Guyane, d’autres sont encore en troisième.
Ils font partie intégrante de la communauté scolaire et croyaient avoir le droit d’étudier comme leurs camarades de classe. Mais le jour de leurs 18 ans, ils sont devenus des « sans papiers ». Tout mineur est protégé de l’expulsion par la législation.
Le Réseau Éducation Sans Frontières est là pour aider tous ces jeunes à faire valoir leurs droits.
Naissance de RESF-Guyane.
Le 26 juin 2004, s’est tenue à la Bourse du Travail de Paris une réunion rassemblant des enseignants, des personnels de l’Éducation nationale, des parents d’élèves, des éducateurs, des collectifs, des syndicats et des organisations attachées à la défense des droits de l’homme, préoccupés de la situation des sans-papiers scolarisés (de la maternelle à l’université). Ils ont décidé de la création d’un réseau de soutien nommé Réseau Education Sans Frontières.
Ils appelèrent à recenser les jeunes en difficulté, à constituer des équipes du milieu scolaire qui les aident à peser de tout leur poids pour mettre un terme aux situations insupportables des élèves sans papiers que des lois iniques menaçaient
d’expulsion.
En Guyane, suite à la tentative d’expulsion de 3 élèves des lycées Balata, Melkior-Garré et Michotte une mobilisation a vu le jour et nous avons décidé de créer RESF-Guyane ce 20 septembre 2006.
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