Ça ne s’arrange pas
par

Depuis janvier 2011, nous avons subi, entre autres ... :
La suite des suppressions de postes (même si la Guyane est légèrement épargnée cette année, ouffff !!)
La détérioration des conditions de travail : suicides, dépressions et démissions
La détérioration de la formation professionnelle : échec constaté mais on continue quand même !
Le démantèlement des lycées professionnels au profit de l’alternance
La suite du démantèlement des RASED
La multiplication des non-remplacements
La proposition du tri des enfants à risque dès l’école maternelle
Des élections électroniques : une mascarade de démocratie car de nombreux personnels, dont les AE, ont été empêchés de voter !
Pour ce qu’il reste de 2012, on peut attendre :
Au projet d’évaluation des enseignants par le seul chef d’établissement (Second degré) et par l’IEN (1er degré)
Au projet de blocage des avancements jusqu’en 2015,
Au projet de destruction du statut unique des enseignants : recrutement par les chefs d’établissement, salaires au mérite.
Dernière annonce de Luc Chatel, mise en place de la « globalisation » et de « l’annualisation », dès la rentrée prochaine.
Déjà vu en 2012 : Se former : un droit !
Faute d’offre de l’administration, nous avons perdu une bonne partie de nos possibilités de formation professionnelle, un PAF quasiment inexistant ou des formations qui apparaissent et qui ne sont pas assurées. Mais il nous reste le droit de nous former mutuellement : le congé de formation syndicale.
Rappelons que tous les personnels, qu’ils travaillent dans des entreprises privées ou dans la Fonction Publique, ont le droit d’assister à 12 jours de formation syndicale par an.
En février, SUD avait décidé d’organiser une formation à destination des enseignants sur les sites isolés le long du Maroni.
Sur 10 collègues de l’Académie demandant un congé formation du syndicat SUD, 6 ont reçu un refus de la part de la Rectrice, nous obligeant à annuler la formation. La raison invoquée est « la nécessité de service ». Nous avons du mal à accepter que l’absence de 10 enseignants
sur les 5000 que compte l’académie désorganise à ce point le service !
En avril, des refus en masse sur de nouvelles formations ! Suite un recours hiérarchique adressé au nouveau recteur, celui-ci a finalement accepté l’ensemble des demandes. C’est un signe positif mais nous resterons vigilants pour les demandes à venir.
En effet SUD craint que, la restriction des postes de remplaçants au regard de l’augmentation de la population scolaire, contribue à généraliser les refus pour « nécessité de service » et donc à restreindre le droit syndical.
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