RESF Guyane : un vrai travail de terrain !
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A Sud Education, les décharges servent à mettre en place des mandats. Sud Education participe, par un de ses mandats, à RESF-Guyane depuis sa naissance en septembre 2006. Ce réseau, qui n’est plus à présenter, n’appartient à personne mais à tous : syndicats diverses, associations, citoyens, etc. Voici notre engagement dans ce réseau :
1. il existe des discriminations encore aujourd’hui et particulièrement envers les étrangers :
dans les écoles : les enfants d’immigrés rencontrent plus de difficultés pour être scolarisés (par manque d’informations souvent)
dans les voyages scolaires : les élèves sans-papiers ont beaucoup de difficultés à partir avec leur classe.
Le Réseau travaille chaque semaine à aider à la scolarisation de toutes et de tous sans distinction.
2. il y a de nombreux élèves qui ne connaissent pas les démarches à faire pour leur régularisation le jour de leur 18 ans :
des équipes existent aujourd’hui presque partout en Guyane dans les lycées et les collèges pour soutenir ces élèves : de St Laurent à St Georges (même si on pourrait encore faire mieux !).
RESF est à l’origine des permanences qui se montent, et aident les élèves dans leurs relations avec la préfecture et les administrations pour le dépôt et l’étude des dossiers.
3. de nombreux élèves risquent de sortir du système scolaire avec des diplômes mais sans papiers :
le réseau aide ces élèves à trouver une solution pour pouvoir travailler et utiliser le savoir-faire qu’ils ont acquis dans les établissements scolaires.
le réseau soutient des dossiers difficiles, en recours auprès du Préfet ou au Tribunal administratif.
RESF-Guyane aide tous les jours ces élèves à obtenir de la préfecture les récépissés et titres de séjour auxquels ils ont droit—et qu’elle leur refuse bien souvent—pour s’insérer et travailler en toute légalité !
En Guyane il existe encore des pratiques du "vivre-ensemble" généreuses : beaucoup d’amitié, d’entraide, d’échanges culinaires et linguistiques, une indignation partagée à l’égard de la discrimination qui touche les enfants, des gestes quotidiens de solidarité. Il ne faut pas se laisser aller à écouter les sirènes du gouvernement actuel qui veut rendre responsable les immigrés de ses propres échecs en Guyane comme en France métropolitaine. Nous participons à Sud éducation, avec tant d’autres : Marie-Christine, Martine, Marc, Julien, Viviane, Sandrine, Bébert, etc., à lutter contre la discrimination !
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