J’y suis, j’y reste ! Je ne partirais pas !
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Les mailles du filet sécuritaire se resserrent en ce début d’année scolaire. Le nouveau préfet, comme le pêcheur sûr de son matériel, peut être bien certain de faire sa récolte d’adolescents, d’enfants, de familles sans-papiers
Ici, en Guyane, pas d’application de la circulaire Sarkozy sur d’hypothétiques régularisations ! Mais après avoir incité les jeunes majeurs sans-papiers à déposer des demandes de régularisations, la préfectures répond par l’arrestation de trois lycéen-ne-s.
De plus en Guyane, grâce à une loi d’exception, la préfecture peut expulser même si la procédure est illégale : le recours contre l’arrêté de reconduite à la frontière n’est pas suspensif !
La chasse aux enfants est ouverte.
La fin de l’année approchant, ces situations risquent de devenir trop fréquentes, les objectifs du ministère de l’intérieur devant être atteints avant la fin du mois de décembre (7 500 expulsions pour notre seul département).
Il est urgent de lutter pour que chacun et chacune, en famille, célibataire, avec enfants ou totalement isolé-e, quelle que soit son origine, puisse avoir la possibilité d’être accueilli dignement et bénéficier de l’accès aux droits fondamentaux, dont celui à l’éducation.
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