Liberté immédiate pour Sebastián Romero ! FSU 973 & SUD Education Guyane

jeudi 2 juillet 2020
par  Sud Éducation Guyane

Le matin du 30 matin dernier, notre camarade Sebastián Romero a été arrêté dans la République orientale de l’Uruguay. Sebastián est persécuté politiquement depuis le 18 décembre 2017 pour avoir participé avec des milliers de travailleurs à la mobilisation contre la réforme de la sécurité sociale, dénoncée en Argentine.

Le gouvernement de Mauricio Macri et son ministre de la sécurité, Patricia Bullrich, ont tenté de diaboliser la mobilisation populaire légitime de Sebastián contre la réforme. Pour le seul tort d’avoir défendu les retraités, Sebastián n’a pas vu sa famille depuis 29 mois, ni ses amis, ni ses collègues de General Motors et les militants du PSTU. Pour la même raison, son camarade Daniel Ruiz a été injustement détenu pendant 13 mois dans la prison de haute sécurité de Marcos Paz.

Aujourd’hui, Sebastián est un prisonnier politique, fait inacceptable dans une société qui se dit démocratique. La justice uruguayenne a décrété jeudi 18 juin l’extradition de Sebastián Romero. Nous demandons maintenant que Romero soit immédiatement envoyé dans son pays et autorisé à communiquer avec sa famille, et en Argentine, qu’il soit immédiatement libéré par le gouvernement d’Alberto Fernandez et les tribunaux du pays.

Avec l’extradition de Sebastián Romero, la campagne internationale continue, maintenant pour exiger sa libération immédiate après son arrivée en Argentine.

La détention de notre camarade Sebastián Romero s’inscrit dans un mouvement global de criminalisation du mouvement social. Cette stratégie du lawfare est l’outil privilégié de l’Internationale libérale au pouvoir à travers l’Occident et l’Amérique Latine. Si la prison n’est pas encore à l’ordre du jour en France, les poursuites judiciaires et disciplinaires se multiplient, notamment dans la fonction publique. L’exemple de notre camarade Anthony Smith, inspecteur du travail mis à pied pour avoir exercé sa mission de manière indépendante, suscite un grand mouvement de solidarité en France.

Ces attaques renforcent notre volonté de mettre fin à l’ordo-libéralisme, alliance mortifère de la matraque et du dollar, pour proposer des lendemains internationalistes et solidaires. La réaction civique du peuple argentin porte l’espoir d’un continent. La rupture avec le macrisme doit se traduire en acte pour notre camarade Sebastián Romero : liberté et fraternité !

Les syndicats de travailleurs membres de la Fédération Syndicale Unitaire - FSU Guyane - et de SUD Éducation Guyane exigent la libération immédiate de notre camarade et appellent toutes les organisations de transformation sociale à manifester leur solidarité à Sebastián.

Lutter n’est pas un crime !
LIBERTÉ POUR NOTRE CAMARADE !

A Cayenne,
le 1er juillet 2020


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